Un nouveau monde est en train de naître. Après des années d’attente, les robots arrivent dans nos existences. Ils peuvent marcher sur leurs deux jambes, parler, interagir. Ils ont déjà commencé à accompagner les personnes âgées, venir en aide aux salariés, nous aider à mitonner de bons petits plats… Le sujet est tellement d’actualité que la semaine dernière j’ai suivi un séminaire à Bucarest qui leur était entièrement consacré. Le propos global de ce séminaire touchait notamment à la collaboration homme/robot et ses éventuelles implications, tant dans l’industrie que dans celui des services. Le séminaire ne se préoccupait pas tant des innovations technologiques particulières que des facteurs humains et de la mutation dans les process industriels. Lors de cet événement, j’ai constaté qu’un mouvement capital s’était opéré dans les esprits : les robots ne sont plus considérés comme des substituts, mais bien comme des adjoints. On ne parle plus tant de robots que de robots humanoïdes collaboratifs, ou cobots. Il y a là un changement de paradigme. La robotique collaborative conçoit les robots non comme des travailleurs autonomes mais de façon à ce qu’ils travaillent non seulement au contact de l’homme mais aussi en collaboration avec lui. Cette collaboration d’un nouveau genre suppose donc une certaine intelligence embarquée qui s’appuie sur les détecteurs du robot, et également que le robot soit « doux », que ses déplacements soient souples, plus proches de ce que l’on trouve dans la nature. La robotique collaborative captive désormais la quasi-totalité des secteurs de l’industrie, qu’il s’agisse de grandes entreprises ou de PME. L’adaptabilité, la fiabilité et le prix qu’offrent ces robots font d’eux des outils ouvrant la voie à l’automatisation de tâches encore peu ou pas robotisées à l’heure actuelle. La robotique collaborative est en définitive le second stade de robotisation des industries, le pivot de l’usine de demain pour rebattre les cartes de la compétitivité des entreprises. Et si je suis bien certain d’une chose, c’est que la période qui vient va être excitante à vivre. Les robots ont encore un long chemin à faire pour convaincre de leur nécessité mais également être intégrés aux groupes humains. Mais ce séminaire m’a convaincu. Et je parie que d’ici quelques années, chacun d’entre nous aura un Buddy à la maison pour nous aider dans nos activités. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site sur ce séminaire incentive à Bucarest qui est très bien rédigé sur ce thème.