Le bad buzz des élections européennes

«Pour les élections européennes, madame Le Pen, je l’ai déjà dit je ne suis pas candidate.» Jeudi soir sur le plateau de «L’Emission politique» sur France 2, Nathalie Loiseau a d’abord semblé lever toute ambiguïté. C’est en tant que ministre chargée des Affaires européennes qu’elle porterait la contradiction face à la députée d’extrême droite. «Madame Le Pen, je voudrais vous dire bravo. Bravo parce que vous avez réussi à me faire changer d’avis. Moi j’ai envie d’une Europe du partage et pas d’une Europe de la division», a ajouté Nathalie Loiseau. Le patron de la République en marche, Stanislas Guerini, a réagi sur Twitter à la prestation de Nathalie Loiseau en félicitant la ministre. Il n’a rien dit toutefois de sa soudaine déclaration de candidature. D’autres marcheurs, comme la députée Valérie Gomez-Bassac, se sont montrés plus enthousiastes. «Si vous êtes choisie par En Marche, vous ferez une excellente candidate car vous êtes humaine et plus que compétente ! ’a clairement montré ! », a tweeté l’élue du Var. «Elle a toutes les qualités pour porter nos valeurs au Parlement européen. La décision sera bientôt prise, l’important est le projet que nous construisons collectivement depuis plusieurs mois ! », a quant à lui indiqué le député Jean-Baptiste Moreau sur Twitter. Il serait dangereux pour les démocrates de se concentrer sur une procédure de destitution au détriment des sujets qui préoccupent grandement les électeurs, comme la santé, à l’approche de la présidentielle de novembre 2020, estiment plusieurs chefs. Les Américains pourront rendre leur verdict dans les urnes, proclament-ils. Mais il serait difficile de tourner la page comme si de rien n’était, rétorquent d’autres voix.